Monday, April 6, 2009

Croyances et superstitions des gens de mer

Détails sur le livre :

· Broché: 135 pages
· Editeur : Editions Alternatives (26 juin 2008)
· Collection : Petits carnets (f)utiles
· Format : Livre de poche
· Langue : Français
· Auteur : Béatrice Bottet
· ISBN-10: 2862275573
· ISBN-13: 978-2862275574
· Cote de la BNQ : 398.32 B7513c 2008


Présentation de l'éditeur :

Pendant des siècles, la mer a été un milieu dangereux et mystérieux où l'homme ne s'aventurait qu'avec la plus grande crainte. Histoires et légendes nourrissaient ces peurs ancestrales peuplées de bateaux fantômes et de monstres marins. Avant d'embarquer, le marin se hardait de toutes les protections possibles pour bénéficier d'une bonne traversée, éviter la tempête et surtout revenir au port sain et sauf. Devant les progrès techniques et le développement des communications, ces croyances semblent aujourd'hui complètement désuètes, mais elles restent encore très présentes non seulement dans la mémoire collective des marins, mais également dans leur quotidien en mer. Aussi, que vous soyez un marin novice ou un loup de mer aguerri, n'oubliez pas de mettre votre pull à l'envers si vous voulez éviter d'essuyer une grosse tempête. Une compilation thématique des traditions et autres superstitions des marins de l'Atlantique et de la Méditerranée.

Commentaire de Pierre Castonguay :

Il s’agit d’un petit livre qui se lit comme on mange une brioche. Le contenu se divise en sept sections thématiques :

· La mer
· Les bateaux
· Les marins
· Faune et Flore
· Mythes & Légendes
· Traditions & supertitions
· Présages et autres prémonitions

C’est un livre qui navigue sur des concepts, des objets et qui a le mérite de comporter des petits textes de quelques paragraphes. J’ai trouvé cela adorable.

Voici ici, un extrait plein de superstition provenant d’une coutume des femmes de marins bretons :

Pain :

A Ploërmel (dans les Côtes-d’Armor), quand les femmes de marins de la région n’avaient pas eu de nouvelles depuis longtemps, elles se rendaient à la fontaine de Notre-Dame-de-Recouvrance, ou, si elles étaient de Port-Louis, à la fontaine Sainte-Hélène pour y jeter un morceau de pain. Le sort réservé au pain indiquait le destin du marin : s’il surnageait à la surface de la fontaine, le marin était sain et sauf ou tout au moins toujours vivant. Si le morceau de pain s’enfonçait dans les profondeurs de l’eau, cela signifiait que le bateau avait coulé et que le marin s’était noyé.

Satisfaction : 7 sur 10.

Je suggère ce livre à tous les curieux d’histoire et de coutumes maritimes. La Bibliothèque Nationale du Québec à acheté ce volume en novembre 2008.

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